Le Kamishibai (kami: papier / shibaï: théâtre) existe depuis les années 30. C'est un spectacle de rue qui se donnait à la sortie des écoles, sur les places et dans les jardins publics. Un conteur, tout en vendant des sucreries aux enfants, donnait le droit d'assister à la séance. Il racontait une histoire illustrée en 12 planches ou plus, qu'il faisait coulisser dans un cadre au rythme de la narration.
Les images étaient symboliques, dramatiques, très vivantes avec des couleurs vives et tranchées. A la différence des livres d'images elles devaient être lisibles à distance. Les sujets étaient variés: comédie, récit de cape et d'épée, histoires de fantômes...
Si le kamishibaï, précurseur de la télévision, a décliné à la fin des années 50 à cause de l'arrivée du petit écran dans les foyers, ce mode d'expression est encore vivant. Aujourd'hui, il existe de nombreux groupes ou individus qui créent leurs propres kamishibaï. En outre, il est utilisé dans les écoles primaires pour enseigner certaines matières telles que la biologie, l'histoire, l'éducation sexuelle, etc...
